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Dopamine et obésité : qui a commencé ?

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Les taux de dopamine cérébrale seraient-ils en cause chez les personnes obèses ? Des chercheurs américains émettent quelques hypothèses…
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Dopamine et obésité : qui a commencé ?
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Le taux de dopamine joue-t-il un rôle dans l'obésité ?

Des chercheurs américains (GJ Wang et al. Brookhaven National Laboratory Medical Department, Upton, USA) ont mesuré par PET-scan les taux de dopamine cérébrale de personnes obèses, que l’on a comparé à des personnes non obèses : les personnes obèses sembleraient avoir moins de récepteurs à dopamine que les personnes de poids normal.

Or la dopamine joue un rôle majeur dans la perception du plaisir et du rassasiement. Les chercheurs en déduisent que les personnes obèses, ressentant moins le plaisir alimentaire, auraient donc besoin de plus grandes quantités de nourriture pour parvenir au rassasiement.

Une autre hypothèse évoquée par Wang serait que le fait de manger trop produirait une hyperstimulation des récepteurs, qui conduirait à leur saturation et à une diminution de leur nombre. Les auteurs en déduisent qu’il convient d’orienter les recherches sur des molécules susceptibles d’agir sur le circuit dopaminergique.

Et si c'était l'inverse ?

Et si les choses n’étaient pas si simples ? Certaines conduites restrictives ne pourraient-elles pas elles aussi agir sur le circuit de la dopamine ? Le fait de culpabiliser lorsqu’on ressent un plaisir alimentaire revient à interférer avec ce plaisir et le gâcher. Ce genre de conduite ne pourrait-il pas aboutir à une « maladie du plaisir » et modifier les circuits dopaminergiques ? Inversement, modifier ses comportements alimentaires, quitter la culpabilité et retrouver le plaisir de manger ne pourrait-il pas modifier le nombre de récepteurs dopaminergiques ?

C’est ce que nous observons avec les personnes que nous prenons en charge : au fur et à mesure qu’elles abandonnent la culpabilité alimentaire, qu’elles retrouvent leurs sensations de faim et de rassasiement, elles constatent que la quantité de nourriture qui leur permet d’arriver à la satisfaction diminue.

En fait, notre cerveau est d’une grande plasticité. Il n’y a nulle raison de penser a priori que les obèses ont congénitalement moins de récepteurs à dopamine que les autres, et beaucoup de raisons de penser que le nombre de récepteurs dépend des émotions, des états mentaux.

En somme, le nombre de récepteurs à dopamine modifie notre comportement, mais notre comportement modifie le nombre de récepteurs. N’attendons pas la molécule magique, agissons tout de suite !

 

Wang GJ, Nora D Volkow, Panayotis K Thanos, Joanna S Fowler. Imaging of Brain Dopamine Pathways Implications for Understanding Obesity. Addiction, 2009, Volume: 3, Issue: 1, Pages: 8-18

Wang G.-J., Geliebter A., Volkow N.D., Telang F.W., Logan J., Jayne M.C., Galanti K., Selig P.A., Han H., Zhu W., Wong C.T., and Fowler J.S.
Enhanced Striatal Dopamine Release During Food Stimulation in Binge Eating Disorder. OBESITY (Silver Spring). 2011 Feb 24.

Gene-Jack Wang, Nora D Volkow, Jean Logan, Naomi R Pappas, Christopher T Wong, Wei Zhu, Noelwah Netusil, Joanna S Fowler. Brain dopamine and obesity. The Lancet, 2001, Vol 357, February 3, 354–57

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Commentaire

mer 19/10/2011 - 08:40
Ceci explique peut-être là pourquoi, comment, il y a 2 ans, quand je me suis remise à perdre du poids j'avais l'impression que c'était très facile. Avec l'aide de ma nutritionniste et de ma psychologue, j'avais décidé de créer un groupe et établi les lignes de ce groupe et je m'étais appliquée à chercher des recettes pour manger des bonnes choses. La motivation que cela avait créé faisait que je suivais un équilibre alimentaire, sans envie de grignotage.
mar 26/07/2011 - 09:54
La dopamine ce n'est pas cette molécule impliquée aussi dans le parkinson ? en tout cas je ne comprends pas le lien personnellement au début j'ai du plaisir à manger, à goûter, à apprécier c'est après dans la quantité, quand on mange sans plaisir par compulsion que ça se gâte

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    c’est une méthode douce et qui permet de mieux se connaître et de prendre du temps pour soi. C'est un travail sur soi pour mieux se connaître et ses comportements alimentaires, sans frustration.
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    Nadia, 32 ans, Paris

  • "Manger sain est devenu un plaisir et plus une contrainte !"

    Ce que j’ai apprécié, c’est que le programme n’est pas du tout tourné vers un programme alimentaire stricte. Il y a une dédramatisation de la façon de s’alimenter et le parcours est pédagogique et ludique.
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    Martin, 39 ans, Nevers

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