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Manger : Acte social ou affaire individuelle ?

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Dans les pays développés, mais aussi ceux en voie d’industrialisation, on constate une augmentation du nombre de personnes en surpoids et en obésité. De nombreux facteurs semblent agissants et on insiste aujourd’hui sur la trop grande consommation de produits hautement caloriques, à base de lipides et de glucides, des conduites comme le grignotage, le manque d'activité physique... Cependant, tous les pays ne sont pas logés à la même enseigne : les pays européens, notamment la France, l'Italie, l'Allemagne et la Suisse semblent moins touchés que les États-Unis. Comment expliquer cette différence ?
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Manger : Acte social ou affaire individuelle ?
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L'alimentation traditionnelle comme rempart à l'obésité

Pour certains scientifiques, cette différence s'explique par le "retard" accumulé par ces pays qui continuent de se nourrir de façon traditionnelle et qui, à la différence des États- Unis, ne connaissent pas encore totalement un "effritement" de ce mode d’alimentation. Cependant, les scientifiques de l'OCHA (l'Observatoire Cniel des Habitudes Alimentaires) expliquent que le maintien de cet écart s'explique surtout par les disparités d'une culture à l'autre ainsi que d'un groupe social à l'autre.

Des disparités culturelles qui font la différence

Le programme de recherches comparatives "Alimentation, corps et santé : une approche transculturelle" a permis d'explorer en détail ces différences. Menée pendant 2 ans sur plus de 7000 personnes dans 5 pays (France, Suisse, Italie, Allemagne et Royaume-Uni) cette étude a mis en lumière plusieurs facteurs-clés des pratiques alimentaires de chaque pays et a permis d'isoler des spécificités nationales. Leurs analyses les ont conduit à distinguer deux types de conception de la nourriture. Ces types de conception sont non seulement différents, mais à certains égards, ils s'opposent totalement.

Individualisme et commensalisme

Deux tendances fortes s'opposent. Tout d'abord, une approche fonctionnaliste et individualiste, fondée sur l'aspect nutritionnel de l'alimentation. Cette approche est centrée sur les questions de choix et de responsabilité individuelle. Pour les personnes mangeant selon ce mode, la nourriture est un ensemble de nutriments à ingérer pour maintenir un bon fonctionnement corporel . Chaque individu est responsable de son état de santé et de son alimentation. Les "individualistes" appréhendent souvent leur façon de manger avec culpabilité.

Quant au deuxième groupe, il s'agit des "commensalistes". Les commensalistes partagent une même nourriture, sont essentiellement axés sur le plaisir à manger, sur les traditions alimentaires. Ce profil de mangeur est répandu chez les Européens continentaux et plus particulièrement chez les Français, les Suisses et les Italiens. Les mangeurs dits "individualistes", en revanche, sont largement majoritaires aux États-Unis et dans une moindre mesure, en Grande Bretagne.

A chacun sa façon de manger

Partage et plaisir : selon l'étude, ce sont ces valeurs qui permettent aux mangeurs dit "commensalistes" de rester en bonne santé, de faire le bon poids. En effet, pour ce groupe, l'acte de manger n'est pas un casse-tête, est régi par des règles simples comme manger avec modération, manger varié, ne pas manger entre les repas, etc. Pour eux, le simple respect de ces règles garantit une alimentation saine.

En revanche, pour l'autre groupe, celui des individualistes, suivre ces principes est plus compliqué. Pour eux, avoir une bonne alimentation n'est pas facile car il faut s'informer, choisir, décider, ce qui représente une difficulté allant croissant avec l’industrialisation des circuits alimentaires.

Manger en prenant son temps, pour le plaisir, écouter ses sensations alimentaires de faim et de satiété, et aussi souvent que possible partager son repas, ce qui fait partie du plaisir à manger : ne sont-ce pas les principes de la méthode Linecoaching ? C'est grâce à ces principes que vous arriverez à perdre du poids et à maigrir pour de bon, tout en préservant votre santé.

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Commentaire

dim 08/12/2013 - 14:20
Oui mais à propos du dernier paragraphe, je n'ai pas encore trouvé la pierre philosophale. Celle qui allierait convivialité et écoute des sensations gustatives. Ma tendance est d'être centrée sur la-les personnes qui me parlent pendant le repas tout en mangeant, parfois, des quantités de nourriture que je trouve disproportionnées à ma faim après coup. Tout semble se passer comme si mon cerveau, mon intelligence du corps n'étaient pas capables d'être "multitâches". Cela a longtemps été la règle vis à vis de la télé, sauf que la télé n'est pas une personne à respecter mais un objet dont j'arrive à me détourner le temps de déguster une bouchée.
dim 08/09/2013 - 12:17
cela paraît tellement évident !!! et on est tellement mieux dans son corps et dans sa tête quand on respecte ces principes, tellement élémentaires !!! Tout se gâte avec le stress, les soucis, les émotions!!! Mais il me semble que si nous acceptons le fait que tout changement demande du temps et de la patiente; les résultats finissent par arriver. Il faut simplement remettre l'ouvage sur le métier, ne pas désepérer; y croire et croire en soi, en nos capacités de changements !!!!

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