Quid des aliments qui font grossir ?
Il y aurait des aliments qui font grossir par nature, et pour d’autres, plus on en mangerait, et plus on maigrirait. Stop à cette classification loufoque ! Manger ce qu’on aime, ce qui nous fait envie, en dégustant, en sachant repérer les quantités qui correspondent à notre appétit. Ainsi maigrit-on en mangeant des aliments qui font grossir et en accord avec soi-même.
Les glucides sont-ils meilleurs que les lipides ? Quelles quantités de protéines faut-il avaler ? Faut-il éviter de manger des bananes quand on veut mincir ? Fromage et pain à la fois, c’est à proscrire ? Les théories sur les aliments sont si nombreuses, si absurdes ! Oubliez tout, il n'y a pas d'aliments qui font grossir !
Manger et se dépenser
On grossit lorsqu’on mange trop globalement, à l’échelle de la semaine, sur le plan énergétique. S'il y déséquilibre entre les calories consommées et les calories dépensées, ces calories en trop sont stockées. Que cet excédent d'apports caloriques soit constitué de lipides ou de glucides ne rentre pas en ligne de compte. Ce « trop » peut prendre la forme d’un apport toujours supérieur à ses besoins aux repas, ou bien résulter d’une alternance entre repas diététiques et repas festif, ou encore être causé par des compulsions alimentaires et de la boulimie sur fond de régime. Ce qui compte, c’est que le bilan global s’avère trop élevé.
Comment, alors, sait-on qu’on mange trop ? Nos sensations alimentaires, la sensation de faim et la satiété, sont là pour nous en tenir informés, de façon très précise. Lorsqu’on en tient compte, nos apports caloriques s’ajustent très précisément à nos dépenses. Mais si vous avez perdu le contact avec vos sensations alimentaires, si vous ne savez plus les reconnaître précisément, alors, bien sûr, vous pouvez vous sentir terriblement perdu et tenter de vous raccrocher à des règles diététiques d’une sorte ou d’une autre.
Ne pas s’obséder sur la nutrition
En suivant nos appétits spécifiques, notre alimentation est automatiquement variée : nous n’avons pas envie tout le temps des mêmes choses ! Si bien que, sans nous en occuper, nous aurons nos doses de fer ou d’oméga 3.
Et puis, n’oublions pas nos besoins psychoaffectifs, notre besoin de manger ensemble, de partager. Un bon aliment est celui qui nous apporte du bonheur, qui nous fait par exemple nous remémorer un bon moment (c’est un plat que cuisinait notre grand-mère). Peut-être, parfois, en mangera-t-on alors trop. Mais qu’importe : demain, on aura moins faim, et la moyenne de la semaine ne sera pas modifiée.
Le comportement alimentaire qui permet une bonne régulation du poids doit être fondé sur le respect de ses besoins physiologiques et psychologiques. On mange ce pour quoi on a de l’appétit, du désir. On ne prend de plaisir à manger que lorsqu’on a suffisamment faim. On s’arrête parce qu’on est rassasié et contenté. En mangeant ainsi, la culpabilité à manger certains aliments « interdits », la peur de grossir disparaissent. On quitte ce cercle vicieux infernal qui consiste à se priver des aliments qui font grossir, craquer, manger encore plus, se sentir encore plus coupable, etc. Manger de tout, avec plaisir, en restant à l’écoute de ses sensations alimentaires ; voilà la logique de LineCoaching. Cela vous semble hors de portée ? Nous allons vous y aider.
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