Ados et surpoids
Des jeunes de plus en plus gros
L'obésité est un problème de santé publique, d'où l'importance de la prévention auprès des plus jeunes. Les adolescents sont pourtant de plus en plus gros ; selon une étude Ipsos de Septembre 2012 sur 1000 jeunes âgés de 15 à 25 ans, 19% sont en obésité ou en surpoids.
Ce chiffre est d'autant plus inquiétant qu'il n'était que de 8% en 1995. Cependant, 30% des jeunes en surpoids ou obèses n'ont pas conscience de leur poids et estiment être mince ou de corpulence normale. L'étude révèle également que 54% des jeunes en surpoids ou en obésité déclarent n'avoir jamais fait de régimes.
Pauvreté et surpoids des ados
Les chiffres de cette étude révèlent également une fracture sociale bien nette. Ainsi, la proportion des adolescents en état de surpoids ou d'obésité des ménages les plus aisés est d'un jeune sur 10. Dans les couches sociales les plus pauvres, elle atteint 1 jeune sur 4.
Par ailleurs, plus d'un jeune sur 4 se dit prêt à sacrifier son alimentation au profit de l'habillement ou de la téléphonie mobile.
De mauvaises habitudes bien ancrées chez les jeunes
Au quotidien, ces chiffres sont facilement expliqués par les habitudes des jeunes. Par exemple, 61% des sondés disent manger au moins une fois sur deux devant un écran. La multiplication des sources de distraction comme l'ordinateur, le téléphone portable, la tablette et la télévision n'aident effectivement pas à manger au calme. De plus, plus d'un jeune sur trois déclare que lorsqu'il est stressé, il grignote toute la journée pour se remonter le moral.
Mais le comportement le plus à risque est sûrement l'inactivité. En effet, 38% des jeunes disent ne pratiquer aucune activité physique, ce qui semble surprenant pour des adolescents s’ils sont normalement scolarisés. Cette propension à la sédentarité est d'autant plus inquiétante qu'elle a tendance à se confirmer avec l'âge.
Tout cela confirme à quel point le programme Linecoaching est essentiel, tant pour les parents, qui doivent savoir comment manger pour l’apprendre à leurs enfants, que pour les adolescents eux-mêmes. Sans doute s’agit-il de remettre à l’honneur des repas partagés en famille, durant lesquels on se livre à un acte de civilisation : on mange plaisamment, on parle plaisamment, on fait de ce moment un temps essentiel durant lequel l’affection, la bienveillance des uns envers les autres peut s’exprimer. Et bien entendu, on mange attentivement, en fonction de sa faim, pour le plaisir, en s’arrêtant dès que ce plaisir gustatif faiblit. N’est-ce pas le meilleur moyen de dire non à cette obésité qui exprime le malheur ?
Source :
« Enquête auprès de la population jeune: des habitudes de vie qui exposent au surpoids et à l’obésité – Ipsos – Septembre 2012 »
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