Pour bien maigrir, commencez par bien dormir !

Le temps de sommeil se réduit

Qui n'a jamais eu du mal à se réveiller le matin ? Toutes les études sur le sujet le disent : les nuits sont de plus en plus courtes. Aux États-Unis par exemple, le temps de sommeil a diminué d'1h30 au cours des 50 dernières années. Cette tendance touche tous les pays, et toutes les tranches d'âge : en France, selon une étude de l'INSERM, 17% des 25-45 ans accumulent une dette de sommeil équivalente à la perte d'une nuit entière hebdomadaire. 78% des adolescents français dorment moins de 8h par nuit alors que leurs besoins en sommeil sont en moyenne de 9 heures.

Les effets du manque de sommeil sur l'organisme

Le manque de sommeil a des conséquences importantes sur le comportement alimentaire. Une équipe de l'INSERM a ainsi réduit les temps de sommeil de plusieurs adultes durant 2 à 7 jours. Le manque de sommeil a provoqué chez ces patients une dérégulation de deux hormones essentielles à un comportement alimentaire régulé : la leptine, qui inhibe l'appétit et stimule la dépense énergétique, et la ghréline, sensée stimuler l'appétit. Ainsi, dans les cas de manque de sommeil, la faim était augmentée de 24% et l'appétit pour les aliments gras et riches en glucides augmenté de 30%. Les troubles du sommeil altèrent de façon significative les mécanismes du cerveau qui nous informent sur nos besoins énergétiques.

Une bonne nuit de sommeil pour manger moins

Les facteurs aggravants du surpoids sont nombreux et ne se réduisent pas à l'alimentation. Les chercheurs invitent donc les personnes en surpoids à ne pas négliger le facteur sommeil pour leur bien-être. Le programme Linecoaching vous propose plusieurs outils tels que la pleine conscience pour vous aider à diminuer votre fatigue émotionnelle, vivre une vie moins stressante, éléments qui nuisent clairement à un sommeil réparateur. Vous ferez ainsi la paix avec les émotions qui vous font manger et vous empêchent de dormir sereinement.

Source :

SpiegelK., TasaliE., PenevP. & Van Cauter, E. Sleep curtailment in healthy young men is associated with decreased leptin levels, elevated ghrelin levels, and increased hunger and appetite. Ann Intern Med 2004;141: 846-850.