Travailler sur le goût et mincir
Travailler sur le goût des aliments permet de retrouver des sensations enfouies et réveiller ses papilles. Le but ? Mieux apprécier la nourriture, manger en pleine conscience, et moins manger pour finalement mincir.
Adèle est au supermarché, elle cherche les aliments qu’elle va pouvoir manger au bureau le midi. A travers les rayons, elle inspecte chaque emballage et ne pose dans son panier que des aliments peu caloriques, labellisés « sans sucre, non grossissant, non gras, light »... Elle s’alimente sur ce modèle : Adèle ne mange pas ce dont elle aurait spontanément envie, elle mange ce qui ne doit pas la faire grossir. Au final, elle traîne ses kilos en trop depuis des années et a perdu le plaisir d’un repas savoureux.
Reconnaître ses besoins et manger sans excès
Adèle a besoin de travailler sur le goût. Pourquoi ? Pour cesser de recourir à des aliments moyennement plaisants ingurgités seulement pour leurs prétendues vertus amaigrissantes et apprendre à respecter les besoins de son organisme sans les dépasser.
Lorsqu’on mange en faisant attention au goût, cela aide à connaître ses besoins avec plus de précision. Posons nous quelques questions simples : ces carottes râpées ou cette charcuterie mangées en entrée nous satisfont-elles suffisamment et avons-nous encore besoin et envie d’un plat salé plus consistant ? Si nous n’avons qu’une petite faim, pourquoi manger davantage ? Il s’agit en fait de nous reconnecter avec nos sensations. Les personnes comme Adèle, qui mangent selon des signaux venus de l’extérieur et non en s’écoutant, perçoivent mal leurs sensations leur indiquant qu’elles ont assez mangé.
En adoptant cette logique d’écoute et d’attention au goût, il redevient naturel de manger des aliments plaisants et dans les quantités suffisantes pour satisfaire notre organisme. Sans excès et donc de ne pas grossir.
Apprendre à déguster
Déguster signifie apprécier le goût des choses en bouche. A ne pas confondre avec le plaisir provoqué par la simple idée d’un aliment, suscitant envie et gourmandise. On peut avoir une envie soudaine d’un fast-food en passant devant un restaurant, en sentant une odeur. Mais en s’interrogeant une minute, on en arrive à la conclusion qu’on n’a finalement envie de rien : nous n’avons pas d’appétit qui nous ferait désirer de croquer dans ce burger. Il y a une vraie différence entre la représentation d’un aliment et les besoins sensoriels ressentis à un moment précis.
Ce travail sur le goût et les sensations peut commencer dès le plus jeune âge : en initiant les enfants aux différences entre les aliments, en les interrogeant sur leurs préférences et leurs envies, on leur offre la possibilité de rester ensuite attentifs aux goûts, à leurs goûts. Et il est toujours temps de reprendre cette initiation, à n’importe quel âge !
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