Obésité : la difficulté à percevoir son poids réel
Obésité : la tendance à sous-estimer son propre poids
Difficile de percevoir correctement son propre poids... Et ce surtout pour les personnes en situation de surpoids et d'obésité, selon une étude américaine récente qui s'appuie sur le témoignage de 253 mères et enfants. Les chiffres sont presque effrayants : parmi les adultes qui sous-estiment leur poids, 70% sont obèses, 31.5% sont en situation de surpoids tandis que seulement 8.6% ont un poids normal... Et pour les enfants, les chiffres sont plus élevés encore : 86% des enfants obèses et 62.3% des enfants en surpoids sous-estiment leur masse corporelle.
Les personnes obèses et en surpoids ont donc visiblement beaucoup plus de mal à estimer correctement leur poids que les autres. Le problème de cette perception erronée ? Le surpoids n'est pas traité, malgré les dangers potentiels non négligeables de l'obésité sur la santé. Les risques sont en effet nombreux : diabète, maladies cardiovasculaires, problèmes respiratoires, problèmes rhumatologiques, anomalies hormonales, risques d’échec accru durant les opérations, problèmes veineux... Sans compter les répercussion psychologiques et sociales, puisque l'obésité est génératrice d’une grande souffrance due au rejet social.
Sous-estimer le poids de son enfant : attention danger !
Mais cette fausse perception n'aurait pas d'impact que sur soi-même et atteindrait également nos progénitures. Toujours selon cette étude, 85% des mères d'enfant en surpoids sous-estimeraient la corpulence de celui-ci, contre 7% des mères ayant un enfant de poids normal.
Et lorsque les parents ne conçoivent pas le surpoids de leur enfant comme un problème ou ne se rendent pas compte de ce surpoids, impossible de barrer le chemin à l'obésité et aux problèmes qui en découlent, tant psychologiques que somatiques.
Comment ne pas sous-estimer son poids ?
Si l'IMC semble être aujourd'hui un indice obsolète et très critiqué pour son imprécision, mesurer son tour de taille pourrait être un moyen efficace pour évaluer les risques de maladies liées au surpoids. En effet, la graisse située au niveau de l'abdomen serait un des facteurs majeurs de risque de maladie grave. Ce calcul est d'autant plus pertinent que certaines personnes présentent un IMC normal tout en ayant un tour de taille élevé, ce dernier impliquant comme on l'a dit de nombreux risques de pathologies. Balance, tour de taille, visites régulières chez les médecins et les pédiatres sont les meilleurs moyens de savoir si soi ou son enfant sont en surpoids et de réagir rapidement pour éviter de se retrouver en situation d'obésité et de souffrir des pathologies qui l'accompagnent.
Pourquoi sous-estime-t-on son poids ?
Mais au fait, pourquoi tant de gens sous-estiment-ils leur poids ? Pourquoi tant de mères sous-estiment-elles le poids de leur enfant ? La question ne mérite-t-elle pas d'être posée ? Cette mauvaise appréciation de son propre poids est peut être corrélée à une mauvaise appréciation de ses prises alimentaires, et d'une façon générale à une mauvaise perception de son propre corps et des sensations qu’il nous procure. Les troubles dissociatifs, qui sont fréquents dans les troubles du comportement alimentaire, que l'on observe aussi dans nombre d'obésités, se caractérisent par une perturbation et/ou une discontinuité de fonctions normalement intégrées, comme la conscience, la mémoire, l’identité, les émotions, la perception, la représentation du corps, le contrôle moteur et les comportements.
Il ne s'agirait donc pas de mauvaise volonté, d’inconscience des risques, de laisser-aller, mais bel et bien d'un trouble psychopathologique qu'il conviendrait alors d'aborder en tant que tel.
De plus, bien des personnes nient leur obésité du fait que celle-ci est vécue très douloureusement, mais aussi parce qu'ils savent que les abords diététiques ne sont pas efficaces. Nombres d'obèses ont en effet pratiqué déjà de nombreux régimes qui n'ont abouti qu'à les faire grossir davantage. On comprend qu'ils ne se précipitent pas alors dans le régime suivant et que, comme ils n’entrevoient pas de solution à leur problème, ils préfèrent ne pas y penser.
L'approche de Linecoaching est fondamentalement différente : le recentrage sur les sensations alimentaires, sur les émotions et sur les pensées douloureuses, la mise en mouvement du corps vont permettre de minorer les troubles dissociatifs, de permettre à la personne de reprendre contact avec elle-même. Voilà pourquoi, aussi, les coaches de Linecoaching sont des psychologues cliniciennes, et non pas des diététiciennes.
Mais bien sûr, on imagine volontiers que c’est là tout un chemin à parcourir. Alors n'est-ce pas, autant commencer tout de suite !
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