Les médecins britanniques prennent des mesures contre le surpoids
Afin de lutter contre ce fléau qu'est le surpoids chez les jeunes, les médecins prônent des fast-food limités et des sodas taxés près des écoles. Est-une vraie solution ?
Surpoids : des chiffres alarmants
Selon les dernières enquêtes parues, il y aurait un quart des adultes obèses et deux-tiers en surpoids au Royaume-Uni. Les autorités estiment que d'ici 2050, ces chiffres pourraient doubler. En ce qui concerne les enfants, à l'âge de 10-11 ans, un sur cinq est obèse, et un sur trois est en surpoids. Jamais le Royaume-Uni n'a été confronté à un aussi grave problème de santé publique. On comprend que le gouvernement cherche à organiser la prévention de l'obésité.
Une tentative de lutte contre l'obésité
Au Royaume-Uni, les médecins s'engagent désormais dans la lutte contre le surpoids infantile. Ils souhaitent voir les boissons sucrées taxées de 20% pendant au moins un an et les fast-food interdits à proximité des écoles. Les établissements scolaires devraient être tenus de proposer des repas « équilibrés » dans les cantines. Ces mesures pourraient même s'appliquer dans les hôpitaux, dans lesquels les distributeurs de sucreries et sodas risquent d'être interdits.
Par ailleurs, l'Académie de médecins préconise que des conseils à propos de l'alimentation des enfants soient fournis aux nouveaux parents. Enfin, il est souhaité que les publicités pour des aliments trop riches en graisse, sucre et sel soient interdites après 21 heures. Dans les commerces proposant de la nourriture, il est, par ailleurs, demandé d'indiquer sur un étiquetage clair le nombre de calories des produits afin que les enfants et les adolescents puissent les lire. De nombreuses mesures que l'Académie souhaite fortement voir mises en place...
Mais est-ce vraiment la bonne solution ?
Considérer les aliments à haute valeur calorique comme responsables de l’obésité, les contingenter, les présenter comme des produits addictifs et toxiques réduira-t-il véritablement le phénomène obésité ? Ne risque-t-on pas de rendre ces aliments encore plus désirables ? Ne risque-t-on pas des surconsommations de produits de remplacement (céréales, féculents, fruits à outrance) ?
La restriction cognitive aboutit le plus souvent à une alternance de régime et de surconsommation, avec un poids évoluant en yoyo.
Plutôt qu’une attitude policière, qui ne débouche généralement sur rien de bon, ne vaudrait-il pas mieux apprendre aux Britanniques à cuisiner, à manger attentivement, à respecter leurs aliments et eux-mêmes, à écouter leurs sensations alimentaires, ce qui leur permettrait de manger ce qu’ils aiment sans en abuser ? N’est-ce pas là la philosophie de Linecoaching ?
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