Les principales maladies métaboliques
Les maladies métaboliques sont des pathologies liées à une perturbation du métabolisme. Elles peuvent être héréditaires ou acquises, et sont dues à une modification de la synthèse de certaines molécules organiques. Petit tour d’horizon des principales maladies métaboliques.
Le diabète: un des troubles métaboliques le plus connu
Un des “troubles métaboliques” le plus connu est le diabète. On devrait d'ailleurs parler des diabètes, car il en existe 2 types. Le diabète de type 1 ou diabète insulino-dépendant, est le résultat d'un dérèglement (dont les causes sont mal connues) du système immunitaire, qui se défend contre d'autres cellules du corps ; les anticorps attaquent les cellules du pancréas, responsables de la production d'insuline. La glycémie (taux de sucre dans le sang) normalement régulée par l'insuline ne l'est plus, et cela peut entraîner d'autres maladies (problèmes cardiovasculaires par exemple). C'est pourquoi on appelle aussi ce diabète le diabète insulino-dépendant.
Le diabète de type 2 n'est pas la conséquence d'une anomalie du système immunitaire mais un dérèglement chronique du taux de sucre dans le sang souvient lié à un état « d'insulino- résistance » : les cellules deviennent résistantes à l’action de l'insuline (impliquant plusieurs causes potentielles) . L'insuline, de moins en moins efficace doit être produite en plus grande quantité. La personne est alors rapidement en hyperglycémie chronique, le pancréas finit par s'épuiser et ne plus fabriquer suffisamment d'insuline.
Hypertension artérielle : une maladie métabolique répandue
L’hypertension artérielle (ou HTA) est un des troubles métaboliques le plus fréquent également. Souvent silencieuse, l’HTA est une élévation des chiffres tensionnels, égaux ou supérieurs à 140 mmHg de systolique et 90 mmHg de diastolique. On parle d’hypertension artérielle lorsque ce phénomène se répète sur plusieurs mesures de la tension artérielle. L’HTA est un des principaux facteurs de risque des maladies cardiovasculaires.
L’obésité fait aussi partie des maladies du métabolisme
L’obésité est l’un des problèmes de santé publique le plus important dans le monde. Dire que l’obésité est due à un déséquilibre entre les apports et les dépenses énergétiques est exact mais n’explique rien. En fait, on devrait plutôt parler des obésités au pluriel car plusieurs facteurs concourent à cet état, sans qu’on puisse le plus souvent déterminer des causes certaines. Est considéré comme obèse une personne dont l’Indice de Masse Corporelle (IMC) est égal ou supérieur à 30. L’obésité est une maladie métabolique pouvant entraîner de nombreuses conséquences, sur la santé, mais aussi d’un point de vue psychologique et social.
La dyslipidémie : une condition favorisant les accidents vasculaires
La dyslipidémie est un taux anormal de lipides dans le sang. Elle comprend l’hypercholestérolémie (taux sanguin de cholestérol trop élevé) et l’hypertriglycéridémie (taux sanguin élevé des triglycérides). On mesure deux types de cholestérol selon les protéines transporteuses, et c’est lorsque les LDL (appelés à tort mauvais cholestérol) sont trop élevées par rapport aux HDL qu’on considère qu’il y a un risque cardio-vasculaire. L’excès de cholestérol est connu pour favoriser les dépôts lipidiques dans les artères, ce qu’on appelle l’athérosclérose, qui provoque l’hypertension artérielle et favorise les accidents vasculaires cérébraux.
N’oublions pas les maladies cardiovasculaires
Les maladies cardiovasculaires sont donc souvent associées aux maladies métaboliques et il n’est pas rare d’observer les deux chez un même patient, comme l’association d’hypertension artérielle et d’obésité par exemple.
Rappelons que les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité dans le monde et qui entrent en ligne de compte aussi d’autres facteurs de risque comme le tabagisme, un manque d’activité physique ou une consommation alcoolique exagérée.
La prévention avant tout
Le fait que des facteurs génétiques favorisent les maladies métaboliques ne signifie aucunement qu’il s’agit de baisser les bras et ne pas s’occuper de prévention. L’Organisation Mondiale de la Santé rappelle qu’une activité physique régulière et une alimentation équilibrée aident à être en bonne santé. Perdre du poids lorsqu’on est obèse diminue considérablement les autres facteurs de risques et améliore la pression artérielle ou le profil lipidique.
De nombreuses études prouvent les bienfaits sur notre corps d’une pratique régulière d’activité physique, même pour les diabétiques et les obèses. Cette pratique agit également au niveau psychologique, améliorant le plus souvent notre humeur, notre état mental et notre estime de soi. L’aspect psychologique a une place importante dans la prévention et la guérison.
Hormis dans les cas de diabète de type 1, dans lequel les apports glucidiques doivent être mesurés, il n’y a pas d’aliment à écarter. Il s’agit plutôt de réapprendre à manger, à écouter ses sensations alimentaires. Se faire plaisir, ne pas se frustrer sont essentiels.
Linecoaching aide à reprendre confiance en soi et adapte son programme à chacun, insistant sur la notion de bien-être physique et mental. Les parcours alimentation et forme aident en ce sens. On mangera donc ce qu’on aime, mais pas plus que son appétit, que l’on aura appris à bien repérer. On maigrira progressivement, sans pression, et pour longtemps.
Démarrez votre bilan gratuit en 3 min
Dans la même série
Découvrez si votre métabolisme fonctionne…
Syndrome métabolique: comment le reconnaître ?
Transverse - Arguments programme
-
Un parcours adapté à votre problématique
-
Un coach du comportement alimentaire à votre écoute
-
Une communauté pour partager
-
09 81 41 35 22 - Du lundi au samedi de 10h à 19h
Répondre