Du nouveau sur le gras,il ne vous empêcherait pas de maigrir
Des conclusions récentes de l’Afssa permettent de reconsidérer les effets néfastes des aliments gras. Mangez de tout, sans excès, et gardez le plaisir des aliments gras ou sucrés !
Les aliments gras ne méritent pas la réputation qu'on leur a faite
Arrêtons de diaboliser le gras ! Les dernières conclusions de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (l’Afssa) sur les apports nutritionnels en lipides invitent à la nuance. D’abord, le rapport ne semble pas établi entre l’obésité et la quantité de lipides ingurgités. Le poids serait influencé par la quantité énergétique totale -ce que l’on mange en une journée ou une semaine- et non par la proportion de lipides.
Ensuite, contre toute attente, l’apport conseillé en graisse augmente. Les études conseillaient habituellement 30 à 35 % de notre ration alimentaire sous forme de graisse ; l’Afssa préconise cette fois 35 à 40 % d’apports énergétiques en lipides. L’Afssa conseille donc de manger « ni trop, ni trop peu » de lipides.
Faisons-nous plaisir en mangeant raisonnablement le gras et le sucré que nous aimons
Ces nouvelles conclusions sonnent comme une petite révolution. La première leçon est que la nutrition est une science jeune, aux données incertaines et fluctuantes, comme le rappellent les membres du Groupe de Réflexion sur l’Obésité et le Surpoids (GROS). Elles offrent un argument supplémentaire pour ne pas éliminer tous les aliments doux, sucrés ou gras lorsqu’on a des problèmes avec son poids.
En effet, les régimes amaigrissants se fondent sur l’élimination d’aliments, notamment ceux que l’on associe à la gourmandise et au plaisir. Ces régimes contraignants se soldent souvent par un échec : la personne qui veut mincir se démotive et « craque » pour des aliments prétendument interdits. Alors, gardons les aliments gras ou sucrés dans notre alimentation, même et surtout lorsqu'on veut perdre du poids ! Cette notion de plaisir est parfaitement décrite dans l’ouvrage d’Evelyne Bissone Jeufroy, Quatre plaisirs par jour au minimum !. La psychologue préconise de faire une liste de 25 à 30 plaisirs personnels dans laquelle on viendra en puiser quatre chaque jour afin de ne pas rester dans un contrôle de soi permanent, frustrant sur la longueur. Si le caramel mou ou la portion de frites appartiennent à cette liste, accordez-vous ces plaisirs, en tenant compte de votre appétit !
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