L'indice de masse corporelle : c'est quoi ?
Il est calculé par toutes les méthodes amaigrissantes comparant ensuite votre poids au poids idéal que vous pourriez atteindre en les suivant. Apparemment pratique, l’IMC doit être manié avec précaution.
Votre indice de masse corporelle correspond à votre poids divisé par le carré de votre taille. Ainsi, une personne pesant 63 kilos et mesurant 1,65 m a un IMC de 23,1 kg/m2, ce qui est tout à fait dans la moyenne. Un IMC idéal a été calculé en étudiant différentes populations. On est parvenu à un IMC moyen conseillé de 22,4 kg/m2 chez les femmes et 22,7 kg/m2 chez les hommes. C’est dans cette fourchette que, statistiquement, on a les meilleures chances de vivre longtemps et en bonne santé. On considère qu’à partir d’un indice de 30, la personne est en surpoids ; de 30 à 35, elle est « obèse », et au-dessus de 35, il s’agit d’une obésité sévère ou obésité morbide.
Les limites de l’IMC
Le corps médical, de nombreuses méthodes pour maigrir visent à vous faire rentrer dans le rang, question IMC. Mais conservons notre esprit critique : tout d’abord, le calcul de l'IMC ne permet pas de faire la différence entre masse grasse et masse maigre, de distinguer par exemple quelqu’un d’extrêmement musclé, ou quelqu’un ayant un squelette particulièrement lourd, et quelqu’un qui a effectivement d’importantes réserves de graisse et qui est donc en surpoids. En fait, les individus bien charpentés ou très musclés peuvent avoir un IMC élevé sans être gras pour autant !
Le poids représente autre chose que la graisse !
Pour ces différentes raisons, l’indice de masse corporelle n’est pas un élément suffisant et il peut parfois être utile d’avoir recours à d’autres indicateurs fournis lors d’examens médicaux plus poussés, évaluant les proportions de graisse corporelle et de masse maigre. Un moyen simple consiste dans la mesure du pli cutané. On pince la peau et la graisse qui l’accompagne à certains endroits du corps et on mesure le pli ainsi formé. L’impédancemétrie, méthode utilisée par les pèse-personne, est en fait peu fiable. La densitométrie hydrostatique, l’absorption biphotonique, la résonance magnétique nucléaire (RMN) sont des méthodes utilisées dans le cadre de la recherche.
L’idée n’est pas de vous envoyer faire une batterie de tests parfaitement inutiles lorsque vous souhaitez perdre des kilos en petit nombre... Il s’agit seulement de vous faire prendre conscience des limites de ces indicateurs que sont l’IMC et même le poids, pourtant utilisées à tout va. Peut-être avez-vous même parfois honte de donner votre poids tellement vous vous sentez en faute ! Car ce poids, vous vous en sentez responsable, et même coupable !
Gardons à l'esprit que l’IMC n’est qu’une donnée statistique calculée sur de grands échantillons de population. L’IMC n’est en rien prédictif de l’avenir d’une personne donnée, de sa santé ou de sa durée de vie.
Ensuite, tout le monde peut-il rentrer dans le rang ? Ne doit-on pas aussi tenir compte des nuisances, du point de vue de la santé physique et mentale, des méthodes amaigrissantes elles-mêmes ? Mieux vaut souvent tenir que courir, accepter un poids moyen et imparfait, plutôt que s’épuiser à atteindre un poids idéal.
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