Addiction au sucre : comment ne plus être accro au sucre ?
Nous entendons dire parfois que le sucre est susceptible de créer une addiction. Ce que l'on imagine derrière le mot «sucre» peut-il conduire à des comportements alimentaires représentatifs de l'addiction au sucre ?
Addiction au sucre : existe t-il une réellement une dépendance au sucre ?
«Je suis accro au sucre, c'est ma drogue, c'est plus fort que moi. Les boissons sucrées, les gâteaux, le chocolat, quand je commence, je ne peux plus m'arrêter de manger du sucre. Je voudrais me désintoxiquer du sucre» clame Julie. Cette croyance, selon laquelle on pourrait développer une addiction à un aliment, par exemple le sucre et les produits qui en contiennent, si elle est courante dans le grand public, n'est pourtant pas partagée par le monde scientifique.
Considérer qu'il existe des troubles alimentaires addictifs, conduit à l'idée que ce qui fait problème c'est le produit, comme s'il n'y aurait pas d'obèses ou de boulimiques s'il n'y avait pas, en vente libre, tous ces maléfiques produits à forte densité calorique, gras et sucrés. Le sucre répond-t-il aux critères de produit addictif ? Pour l'OMS, il n'existe pas d'addiction au sucre ou de dépendance alimentaire. Le DSM-IV. (Diagnostic and Statistical Manual, revision IV) qui fait office de classification internationale des troubles mentaux, reconnaît uniquement la dépendance à une substance.
Les caractéristiques principales de cette dépendance étant la tolérance au produit, un syndrome de sevrage lors de la privation, la focalisation de la personne sur la consommation. Sur ces trois critères, seul reste le désir persistant de consommer les produits sucrés. La conclusion est donc sans appel : le sucre ne répond pas à l’ensemble des caractéristiques d'un produit addictif mais il est possible de développer des «conduites addictives» visant à minorer ses émotions, ou des conduites pseudo-addictives lorsqu'on s'interdit les aliments -sucrés et qu'on succombe régulièrement à la tentation. On ne peut donc pas parler de dépendance physiologique à ces aliments, mais plutôt de dépendance psychologique au sucre.
Je suis accro au sucre: faut-il un sevrage au sucre ?
Si Julie présente les signes d'une dépendance psychologique, il lui faudra identifier et nommer ses sensations physiques. La respiration et le pouls se modifient-ils ? A-t-elle une sensation d'oppression thoracique, la bouche sèche, la gorge serrée, le ventre noué, des contractures musculaires, des tremblements, des larmes ? Si oui, il s'agira ensuite de nommer les émotions et les sentiments qui sont en question.
Gérard Apfeldorfer, psychothérapeute, et Jean-PhilippeZermati, expert en nutrition, assistés des coachs qu'ils ont formés, pourraient aider Julie en lui fournissant des moyens pour identifier ses émotions et lui proposer diverses méthodes d'acceptation émotionnelle, comme par exemple l'entraînement à la pleine conscience. Il lui faudra aussi, sans doute, faire la paix avec les aliments qu'elle s'interdit, apprendre à les manger sans vous sentir coupable et avec modération en tenant compte de ses sensations alimentaires. Là encore, LineCoaching propose des solutions innovantes.
En résumé, les aliments sucrés sont innocents du crime dont on les accuse. Ils peuvent cependant être l'objet de désirs frénétiques de consommation. Dans de tels cas, une thérapie adaptée est indispensable. Je veux me débarrasser de mon addiction psychologique au sucre ? LineCoaching propose une méthode adaptée à cette situation.
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