Les solutions pour éviter les kilos en trop dus au stress
Trop de problèmes, trop de choses à faire, vous êtes submergé et vous n'en pouvez plus. Et difficile de penser à bien manger lorsqu'on a les nerfs à vif… Nos explications et solutions contre le stress qui fait grossir.
Stress et kilos, quel rapport ?
Lorsque l'on est en état de stress, difficile de se retenir de sauter sur une plaquette de chocolat ou sur un cornet de frites bien grasses comme on les aime. Car souvent, ce n'est pas sur un concombre ou un ananas que notre main s'arrête. C’est bien normal : seuls les aliments à haute densité énergétique, qui créent des sensations alimentaires intenses, ont le pouvoir de calmer notre stress. Tout cela engendre ce que le docteur Stéphane Clerget appelle des « kilos émotionnels ». À cela s’ajoute le fait que le stress en lui-même fait grossir, ou empêche de maigrir, puisqu'il provoquerait un stockage de graisse accru, indépendamment du comportement alimentaire. Enfin, le stress s'accompagne souvent de sédentarité : l’anxiété, les pensées parasites, les soucis permanents nous occupent tellement que nous en venons à négliger notre corps, son besoin de mouvement. Quel dommage, quand on sait que faire de l’exercice est un bon remède contre le stress !
Identifier les éléments de stress...
Pour le docteur Roger Gould, dans ce genre de cas, aucun régime ne peut être efficace à long terme si on ne cherche pas à régler ce problème de kilos dus aux émotions. Tout d'abord, le docteur Gould propose de faire le clair sur les éléments stressants qui vous poussent à manger : est-ce un individu ? Un événement ? Le manque d'estime de soi ? Ou encore une tendance qui vous vient de l'enfance ? Tous ces éléments provoquent de la peur, et vous vous imaginez des « scénario catastrophes », auxquels vous répondez en mangeant. Identifier les éléments stressants qui vous minent le moral est donc une première étape nécessaire à l'élimination des « kilos émotionnels ».
...pour mieux éliminer le stress et les kilos qui y sont liés
Alors comment les maîtriser ? Tout d'abord relativisez votre situation. Les « scénario catastrophes » vous conduisent à voir le mal partout et à penser votre cas plus grave qu'il ne l'est. Éliminez-les ! Ensuite, mieux vaut prévenir que guérir ! Organisez-vous mieux. Votre emploi du temps est sûrement rempli de moments ou vous êtes perdu entre ce qu'il vous reste à faire et ce que vous n'avez pas encore fait. Le docteur Clerget propose de tenir un « agenda de vie » pour déterminer les choses essentielles et ainsi optimiser son temps, mais sans aller jusque là, les calendriers familiaux sont bien utiles pour éviter de courir partout et anticiper les événements facteurs de stress. De plus, il existe beaucoup de moyens pour se calmer autrement qu'en mangeant : pratiquez diverses formes de relaxation, appelez les personnes que vous aimez ou encore faites du sport pour évacuer ce stress. Enfin, vous n'êtes pas obligé de tout améliorer d'un seul coup. Prenez votre temps pour progresser. Choisissez le chemin de la tortue plutôt que celle du lapin ! Lentement mais sûrement, vous avez les moyens de réduire votre stress et d'éviter de vous jeter sur la nourriture dès que vous vos sentez anxieux.« Être libre, ce n’est pas pouvoir faire ce que l’on veut, mais c’est vouloir ce que l’on peut », disait Jean-Paul Sartre.
L’approche par la pleine conscience
Sur le site Linecoaching, question stress, nous privilégions l'approche par la pleine conscience. Celle-ci s'est révélée être une méthode antistress particulièrement efficace, mise au point par le docteur Jon Kabat Zinn, dans les années 1980. Il s'est alors inspiré des méthodes de méditation bouddhiste, et a développé un programme antistress qu’il a ensuite validé scientifiquement (MBCT ou Mindfulness Behavior Stress Reduction). Dans ce programme, le participant apprend à focaliser délibérément son attention sur les événements physiques et mentaux qui se déroulent dans le moment présent, sans jugement de valeur. La principale différence avec les techniques de relaxation est que là, on ne recherche pas un mieux-être, mais simplement à « être ». Des pensées pénibles ou des émotions désagréables ne sont pas vues comme des choses contre lesquelles il s'agirait de lutter, mais au contraire comme des choses dont il convient d'accepter la présence pendant le temps où elles nous visitent. On constate alors que les pensées passent, et que notre humeur se rétablit d'elle-même, naturellement, sans qu'il soit besoin de lutter pour cela. On en vient alors à mieux tolérer ses émotions, à cesser d'être en lutte contre soi-même.
Source: Les kilos émotionnels comment s'en débarasser, Stéphane Clerget
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